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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 10:38




Intimements mélés, l'art et la "communication" (pub, média, technologie)  tel qu'ils sont utilisés aujourd'hui, s'appuient sur les arcanes de l'histoire de l'art.

L'art reste une réelle connexion avec l'intime individuel et collectif, il en est le vecteur essentiel, le médium alternatif par excellence, surpassant totalement les stratégies du prestige et du pouvoir.


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 17:39


LA CULTURE SELON L'EXPRESS

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extrait

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Cela ne vous a pas empêché de devenir l'artiste français vivant le plus cher. L'un de vos tableaux a été adjugé, il y a quelques mois chez Sotheby's, 1,5 million d'euros.



Que des gens aiment ma peinture, j'en suis ravi.
Mais l'art comme commerce ne me concerne pas.
Que signifie être le peintre français le plus cher ?
C'est le marché qui veut ça.
Je n'aime pas davantage les biennales, où tous les artistes combattent derrière le drapeau de leur pays, comme aux Jeux olympiques.
L'art n'est pas une compétition, avec un premier et un second.
Chaque artiste est unique, irremplaçable.
Une oeuvre n'est pas non plus un moyen de communication.
C'est quelque chose de bien plus profond, qui va à l'essentiel.

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 11:21

Un livre, une collaboration inspirée :

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Voir sur MANDALAMAN


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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 14:08

 

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Dans sa définition la plus large,


Des aspects fondamentaux et parfois opposés peuvent être particulièrement remarqués :

l'esthétique a pour objet les perceptions sensorielles, l'essence et la perception du beau, les émotions et jugements liés aux perceptions, ainsi que l'art sous toutes ses formes (musique, peinture, gastronomie, etc) et tous ses aspects (œuvre, créativité, etc).

L'esthétique peut être une théorie du beau, qui se veut science normative, aux côtés de la logique (concept du vrai) et de la morale (concept du bien). Elle est donc une théorie d'un certain type de jugements de valeur qui énonce les normes générales du beau.

L'esthétique peut être également une métaphysique de la vérité, qui s'efforce de dévoiler la source originelle de toute beauté sensible : par exemple, le reflet de l'intelligible dans la matière (Platon), la manifestation de l'idée (Hegel), de la volonté (Schopenhauer), de l'être (Heidegger).

Le caractère de métaphysique du beau est progressivement remplacé par une philosophie de l'art (Hegel), qui prend pour objet les oeuvres faites par les hommes au lieu des constructions a priori de ce qu'est le beau. Par suite, l'esthétique apparaît comme une réflexion sur les techniques ou sur les conditions sociales qui font tenir pour « artistique » un certain type d'action, qui réfléchit également sur la légitimité du concept de l'art.


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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 17:29


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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:14
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Extrait :

 

Andy Warhol n'est pas un grand artiste est en fait le titre le plus doux que je pouvais

trouver
: Ce n'est ni une injure sur sa
vie privée, ni la dénonciation d'une


«imposture», ni même le
déni d'un statut d'artiste.


C'est seulement l'exposé
d'un en semble d'arguments critiques que j'espère


convaincants, et
dont je sais bien qu'aucun n'est définitif — à propos de cette


 
question hautement délicate, voire ineffable, qu'est la valeur
d'un artiste.

 

Pas de polémique, donc, mais un peu d'ironie tout de même à écrire en lettres capitales cette phrase un peu balourde qui, sans se réfugier derrière une thématique brumeuse, se donne à lire pour ce qu'elle est : un jugement devaleur. Un jugement de valeur ni positif; ni totalement négatif et qui, esperant échapper à la caricature, est exactement modéré :


Andy Warhol n'est pas un grand artiste.


 

Et c'est donc avec un étonnement certain que, à partir de la publication de ce titre en mai 1990, j'ai dû prendre la mesure du consensus autoritaire qui régnait sur l'esprit «d'ouverture», de «remise en question», d'«élargissement des horizons» que ne cesse de proclamer le milieu de l'art contemporain depuis quarante ans : ce livre m'a valu neuf ans de traversée du désert.


Tout s'est passé comme si le monde de l'art avait fait sienne la discipline qui règne depuis toujours à l'université — où toutes les exégèses sont autorisées, mais à condition de ne jamais mettre en question la qualité des auteurs étudiés.

 

Comme s'il était désormais interdit de juger un artiste, dès l'instant que celui-ci était entré dans l'Histoire de l'art avec un grand H, même si c'était depuis la veille au soir. Comme s'il était devenu déplacé, voire «publicitaire» ou «warholien», de jouer son rôle de critique d'art. Je comprends aujourd'hui que ce n'est pas l'affirmation Andy Warhol n'est pas un grand artiste qui était la plus offensante, mais son sous-entendu, qui est pourtant bien vrai : contrairement à ce que tout le monde, ou presque, pense sur la scène internationale de l'art contemporain.

 

Dans ce milieu, on peut dire n'importe quoi, exposer n'importe quoi, écrire n'importe quoi, mais on n'a pas le droit de soutenir qu'Untel n'est pas un grand artiste si le sieur en question a des oeuvres dans les collections d'art moderne du monde occidental entier.

 

Soudain, aucune revue ne voulait plus de mes articles : ni BeauxArts, ni Galeries Magazine, ni Artstudio, ni le Journal des Arts.

 

Quelques-unes de mes conférences à Beaubourg furent huées par des inconnus. T............, qui me considérait pourtant comme «son meilleur lecteur», décida de ne plus m'adresser la parole. P..........., de qui je recevais de l'argent pour mettre en page ses pubs, se permit de me houspiller en plein vernissage de la FLAC, alléguant que «Si ce n'est même pas pour faire un best seller, c'est encore plus ridicule».


Un inconnu du nom de M..........., rencontré à Venise en 1993 dans le hall de l'exposition Duchamp, et à qui je tendais la main avec l'intention de le renseigner sur Duchamp, coupa court à notre entrevue :

 

 «Je refuse de serrer la main à l'auteur d'un livre écrit contre Warhol».

 

Quant au ton des compte-rendus, il était si méprisant dans toute la presse professionnelle (à l'exception des colonnes d'art press) qu'on aurait dit que j'avais publié un ouvrage négationniste.

 

Et personne ne me répondait sur le terrain théorique qui était le mien. Mon essai sur François Boisrond et l'art contemporain (1996) fut bien sûr ignoré par toute la presse écrite sans exception, ce qui arrive en revanche à bien des auteurs.

 

Puis vint ma première chronique à Rive Droite Rive Gauche — en septembre 1999, jour de Kippour et date de mon «nouveau départ». Or, quelques jours plus tard, mon rédacteur-en-chef Patrice CARMOUZE reçut l'appel d'un journaliste inconnu de moi, responsable de la rubrique Arts aux Inrockuptibles, lequel lui déconseilla fortement de me garder comme chroniqueur... Tous ces faits sont bien sûr vérifiables.

 

Seuls Sébastien MAROT, Daniel SOUTIF, Frédéric TADDEÏ, Alain KRUGER, Pierre CARLES, Arnaud VIVIANT et Didier SEMIN continuaient de me soutenir — sans avoir besoin de partager mes idées.

....... 

 


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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 10:49

"Pendant des années, j’avais dans mon bureau une carte postale, sur laquelle était écrit "la question de l’art n’est plus l’esthétique, mais la survie de la planète". Je trouve que ça résume très bien les choses. La question de fond, c’est de repenser les logiques et la définition de l’art et de la lutte. Dans une société qui pratique le suicide collectif, comment lutter ? comment mettre en œuvre la créativité ?"


link


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  "Tout d'abord, l'artiste est plus conscient de lui et de ce qui se passe autour de lui, plus attentif. On peut même dire que l'artiste, le vrai artiste est plus vivant que les autres gens. Et ça se voit souvent dans le fait qu'il est plus sensible, dans la signification complète du mot, que les gens le sont normalement. Nous savons qu'un peintre est beaucoup plus attentif, d'une façon plus vive, plus précise, à des différences de forme, de contour, de couleur, etc., beaucoup plus alerte et vivant pour ces choses que d'autres gens."

 

http://centrebouddhisteparis.org/l_art_et_la_vie_spirituelle.pdf






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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 15:21



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" Cet inconscient qui gît dans la structure du cerveau et qui ne fait connaître sa présence vivante que lorsqu'il crée des fantasmes, c'est l'inconscient transpersonnel.
 

Il est vivant dans l'homme qui crée, il se manifeste dans la vision de l'artiste, dans l'inspiration du penseur, dans l'expérience intérieure de l'être religieux.

En tant que structure du cerveau universellement partagée, l'inconscient transpersonnel est un esprit universellement partagé, "omniprésent" et "omniscient".

L'homme le connaît tel qu'il a toujours été, et jamais tel qu'il est dans l'instant présent; il le connaît en tant que mythe. Aussi, le rapport de l'homme à l'inconscient transpersonnel ou collectif est-il un élargissement au-delà de lui-même, une mort pour son être personnel et une renaissance à une nouvelle dimension, comme l'ont expressément représenté certains Mystères dans l'Antiquité.
 

Et certes sans sacrifier celui qu'il est actuellement, l'homme ne peut atteindre celui qu'il était - et sera toujours.


C'est l'artiste qui a le plus à dire sur ce sacrifice de l'homme personnel, à moins que nous sachions nous contenter du message des Evangiles."


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Renaissance et individuation :

ces notions semblent bien éloignées de Freud.

Pour Jung cependant, elles sont constitutives de l'inconscient humain. Ci-dessus, une image issue d'une série de dessins d'une patiente de Jung, faits au cours de son analyse et accompagnant un processus de renouveau intérieur.

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"Tout individu a besoin de vivre une révolution, une division intérieure, de renverser l'ordre existant, et de connaître un renouveau, sans forcer les choses sur ses voisins, sous le manteau hypocrite de l'amour du prochain ou du sens de la responsabilité social...


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"Imaginez un homme qui soit assez courageux pour retirer, sans exception, toutes ses projections et vous aurez un individu qui aura pris conscience d'une ombre étonnamment épaisse.

Un tel homme s'est chargé de nouveaux problèmes et de nouveaux conflits.
Pour lui-même il est devenu une grande tâche, car désormais il ne saurait plus dire que "eux" font ceci ou cela, que "les autres" sont dans l'erreur et qu'il faut "les" combattre.
Il vit dans la "maison de la réflexion sur soi-même", du recueillement intérieur.

Un tel homme sait que tout ce qui va de travers dans le monde agit aussi en lui-même; si seulement il apprend à traiter avec sa propre ombre, il aura accompli quelque chose de réel pour le monde.
 

Il aura alors réussi à résoudre au moins une partie, ne fût-elle qu'infinitésimale, des gigantesques problèmes irrésolus de notre époque."

"Aujourd'hui, personne ne fait attention à ce qui gît derrière les mots, aux idées de base qui sont là.
Et pourtant l'idée est la seule chose qui soit vraiment là.

Ce que j'ai fait dans mon oeuvre, c'est simplement donner de nouveaux mots à ces idées, à ces réalités.
Considérez par exemple le mot "inconscient". Je viens d'achever la lecture d'un livre écrit par un bouddhiste zen chinois. Et il m'a paru que nous parlions de la même chose, et que la seule différence entre nous venait de ce que nous donnions des noms différents à la même réalité.

Ainsi l'emploi du mot "inconscient" importe peu, ce qui compte, c'est l'idée qui se trouve derrière le mot."


  Carl Gustav Jung

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 10:40





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1. L'oeuvre d' art nous met-elle en présence d'une vérité impossible à découvrir par d' autres voies ?

2. L' art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?

3. Faut-il recourir à la notion d' inspiration pour rendre compte de la production artistique ? (Découvrir, fabriquer, inventer, combiner, créer)

4. Tout le monde est-il artiste ?

5. L' artiste doit-il chercher à plaire ?

-La sensibilité aux oeuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ?

-Y a-t-il une utilité des beaux-arts ?


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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 21:24



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« Comment demander aux yeux du corps où à ceux de l'esprit, de voir plus qu'ils ne voient ?

L'attention peut préciser, éclairer, intensifier : elle ne fait pas surgir, dans le champ de la perception, ce qui ne s'y trouvait pas d'abord.

Voilà l'objection.

Elle est réfutée, croyons nous par l'expérience.

Il y a en effet, depuis des siècles, des hommes dont la fonction est justement de voir et de nous faire voir ce que nous ne percevons pas naturellement.

Ce sont les artistes. »

H. Bergson " La perception du changement "


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